Contexte et Justification


Les performances économiques et sociales enregistrées au cours des dix dernières années ont permis d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations; le taux de pauvreté est passé de 55% en 2011 à 34,9% en 2018.

Dans cette dynamique et dans le but d’accélérer le rythme de réduction des inégalités et de satisfaction des besoins sociaux des populations, le Président de la République a décidé en août 2018, de mettre en place un instrument novateur, qui rapproche davantage l’action Gouvernementale de la population, notamment le PSGouv 2019-2020.

Les actions entreprises dans le cadre du PSGouv 2019-2020 ont permis, entre autres, d’électrifier 1 841 localités, de reprofiler 27 557 km de routes en terre, d’offrir 1 121 932 kits d’accouchement et 120 981 kits de césariennes, d’effectuer des transferts monétaires trimestriels directs de 36 000 par trimestre FCFA à 227 000 ménages en 2020, de créer 121 410 opportunités pour les jeunes, etc. 

Toutefois, les besoins sociaux à satisfaire demeurent encore énormes malgré les acquis importants enregistrés, surtout dans un contexte de crises sanitaire et sécuritaire dont les effets néfastes contribuent à dégrader davantage l’environnement social des populations. En effet, la crise sanitaire à COVID-19 combinée à l’accentuation des problèmes sécuritaires dans la région ouest africaine et leurs corollaires de désorganisation des systèmes de production et de commercialisation des biens et services affectent négativement les populations, notamment les plus fragiles. 

Bien que la Côte d’Ivoire ait contenu avec satisfaction la crise sanitaire et continue d’assurer la tranquillité aux populations, le Gouvernement a décidé de faire du social une priorité, dans le but d’atteindre les objectifs du PND 2021-2025, qui demandent, au regard de ce contexte, plus d’efforts.

C’est pourquoi, le défi de cette seconde phase du PSGouv réside dans sa capacité à prendre en compte les enjeux nouveaux et à renforcer l’impact de l’action gouvernementale en matière de politiques sociales. Ces enjeux portent essentiellement sur la problématique de la fragilité dans les zones frontalières au nord, l’accès à l’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes.