Grands Principes du PSGouv 2


Dans le but d’atteindre les résultats escomptés, des principes majeurs encadrent la conception et la mise en œuvre du Programme Social du Gouvernement (PSGouv). Il s’agit notamment de : 

- l’accessibilité des ressources

Ce principe consiste à cibler les actions à mettre en œuvre, en tenant compte des moyens disponibles. Les ressources de l’Etat sont limitées face à des besoins illimités. Il était donc impérieux dans le cadre du PSGouv, de faire un ciblage des actions en tenant compte des capacités financières de l’Etat.

- la rapidité

Ce principe exige une dynamique d’exécution des projets qui garantisse des résultats rapides. L’objectif est d’allier la promesse, l’acte et le résultat dans un délai bien déterminé.

- la transparence et l’accessibilité de l’information

C’est un principe qui découle de l’approche participative qui caractérise le PSGouv dans sa conception et sa mise en œuvre. Le Gouvernement entend maintenir la disponibilité de l’information en faisant des points d’exécutions réguliers et en mettant à la disposition des populations, des rapports mettant en exergue les acquis et les défis.

- la responsabilité

Le PSGouv est un programme multisectoriel. Son exécution opérationnelle est assurée par les ministères techniques et les structures étatiques, le suivi général relevant de la Coordination Générale du PSGouv dont l’ancrage est la Primature. La notion de responsabilité implique que chaque acteur connaît son rôle opérationnel, connait les attentes en termes de rapports périodiques et sait à qui reporter les difficultés éventuelles enregistrées. Le but est d’éviter toute dilution de responsabilité et d’écarter la possibilité d’existence d’actions ou d’activités non couvertes par une responsabilité pleine d’un des acteurs de la chaîne d’exécution.

- la preuve de réalisation des activités

C’est un principe fondamental du PSGouv qui place le bénéficiaire final au cœur du dispositif de suivi. A ce titre, le principe de base est que toute réalisation faisant l’objet de comptabilisation puisse être soutenue par une preuve qui justifie la réalité du service fait et l’existence de l’ouvrage ou de la prestation.