Fonctionnaires et Agents de l'Etat

Le Gouvernement a substantiellement amélioré les revenus des fonctionnaires et agents de l’Etat

En 2011, les fonctionnaires et agents de l’Etat faisaient face à certains problèmes structurels. Les salaires étaient restés bloqués depuis 1989, les seules évolutions possibles étant liées à des changements de statut, promotions suite à des concours ou application de mesures découlant de revendication. Les avancements indiciaires dont le principe est admis, n’étaient plus appliqués. Des avantages avaient été accordés sans qu’une suite financière ne soit donnée. D’autres avantages, bien qu’accordés au cours de discussions, n’avaient pas fait l’objet de textes en vue de leur application.

Ce contexte a été à la base d’importantes attentes, avec la reprise de la croissance économique en 2012. A cet égard, faisant de l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires et agents de l’Etat un point d’attention de premier ordre, le Gouvernement a apporté des solutions à la fois historiques et structurelles.

En effet, pour traiter les problèmes en instance depuis des décennies sans compromettre la viabilité des finances publiques, le Gouvernement a adopté une stratégie qui définit le cadre d’évolution de la masse salariale. C’est cette stratégie qui encadre les évolutions globales tout en favorisant une hausse significative des revenus des fonctionnaires et agents de l’Etat depuis 2013. 

Ainsi, des efforts importants ont été faits pour (i) corriger les disparités, (ii) mettre fin au blocage des salaires en vigueur depuis 1989, (iii) reprendre les avancements indiciaires et (iv) donner une suite favorable aux mesures prises avant 2010 en faveur des fonctionnaires et n’ayant pas été suivies d’effets.

Les avantages concédés prennent en compte, entre autres : 

    - la bonification indiciaire catégorielle d’au moins 100 points ;

    - la promotion aux grades A5 des agents totalisant au moins 7 ans de présence dans le grade A4 ;

    - le déblocage des salaires (gelés depuis 1989) et l’instauration des avancements indiciaires tous les 2 ans ;

    - la reprise des promotions aux grades supérieurs de l’Administration ;

    - l’adoption et la mise en œuvre du statut des greffiers ; 

    - l’augmentation de l’indemnité contributive au logement des personnels paramilitaires, l’institution d’une indemnité de logement au profit des pompiers civils et l’institution d’un régime indemnitaire particulier au profit des personnels pénitentiaires ;

    - l’alignement des membres du corps préfectoral sur celui des grands corps de l’Etat. 

Sur cette base, le montant cumulé additionnel reçu par les fonctionnaires et agents de l’Etat par rapport à leur situation à fin 2012 si les mesures n’avaient pas été prises par le Gouvernement, se chiffre, de 2011 à 2019, à 1 485,4 milliards de FCFA.

En termes d’impacts sur les salaires et traitements salariaux, on enregistre une hausse substantielle. Ainsi, en prenant le cas de fonctionnaires et agents de l’Etat ayant 15 ans de service au 31 décembre 2010, les variations de traitement enregistrées sont résumées dans le tableau ci-après, pour différentes catégories.

Par ailleurs, le coût (en milliards de FCFA) des mesures nouvelles de revalorisation entrées en vigueur depuis 2011 se présente comme suit :